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Cumul des précipitations annuelles

Mise à jour de l'article le 19 janvier 2024

Mise à jour de la donnée le 21 juillet 2023

Les précipitations sont une des composantes importantes du climat. La quantité de pluie a un impact sur les ressources en eau pour l’agriculture mais aussi la consommation d’eau potable. Le cumul des précipitations ne dépend pas directement de la température, mais un air plus chaud peut contenir davantage de vapeur d’eau (loi de Clausius-Clapeyron) et un air plus riche en eau peut conduire en moyenne sur l’année à des précipitations plus abondantes (en cumul annuel et/ou en fortes précipitations). Le cumul annuel est ainsi le premier paramètre à prendre en compte dans l'analyse des précipitations.

Cet indicateur porte sur la moyenne des précipitations annuelles sur différentes stations de la région des Hauts-de-France, calculée à partir des séries mensuelles homogénéisées. Dans les Hauts-de-France, 10 stations de mesure sont concernées (Saint-Quentin, Lille, Dunkerque, Beauvais, Creil, Boulogne-sur-Mer, Le Touquet, Abbeville, Fieds et Radinghem). Les informations sont exprimées en mm.

*** A noter : si vous souhaitez obtenir le graphique d’une autre station, contactez-nous ! En outre les signataires de la Charte de partenariat de l'Observatoire Climat des Hauts-de-France et les membres de la Gouvernance du Cerdd ont également la possibilité, grâce à une convention de partenariat entre Météo-France et le Cerdd, d'obtenir les données brutes chiffrées correspondant à chaque indicateur (en respectant les règles de diffusion/reproduction). ***
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Seul le graphique présentant la moyenne des précipitations annuelles de Lille est présenté. Des données sont également disponibles pour les 7 autres stations.

D'une façon générale, on constate que les évolutions concernant les précipitations sont moins certaines que celles concernant les températures. Globalement, les indicateurs de températures confirment tous un réchauffement et avec un degré de certitude bien marqué (seuil de confiance de 99 %). Pour les précipitations en revanche, le bilan est plus contrasté.
La tendance est à la hausse des précipitations annuelles dans les Hauts-de-France, avec un degré de certitude variant entre 70 % (faible) et 99 % (très fort).

Pour les évolutions des cumuls de précipitations, les données homogénéisées sont complétées par des données issues des séries brutes pour inclure les dernières données disponibles (jusque 2022), étant donné que la dernière année homogénéisée est 2016 pour le versant ex-Nord-Pas-de-Calais et 2014 pour le versant de l'ex-Picardie (2017 pour Saint-Quentin). Ces dernières sont représentées en couleurs pâles sur les graphiques.
A noter que la station de Creil a fermé en 2021, les dernières données vont donc jusque 2020.

Pour les stations suivantes, cette tendance est affirmée avec une certitude de 99 % (95 % au Touquet) en traçant une tendance linéaire entre les années et les cumuls de précipitations moyennes (test statistique de la méthode de Monte-Carlo), ce qui indique que les variations annuelles des cumuls de précipitations moyennes ne sont pas dues à la variabilité naturelle du climat mais relèvent bien d’une tendance de fond (attribuables statistiquement à plus de 90% au changement climatique) :
* + 29,3 mm par décennie, en moyenne, à Boulogne-sur-Mer (760,6 mm en moyenne), soit une hausse de 199,1 mm sur la période 1955-2022
* + 21,4 mm par décennie, en moyenne, à Dunkerque (646,7 mm en moyenne), soit une hausse de 145,2 mm sur la période 1955-2022
* + 21,3 mm par décennie, en moyenne, au Touquet (851,1 mm en moyenne), soit une hausse de 142,8 mm sur la période 1956-2022
* + 19,3 mm par décennie, en moyenne, à Lille (702,5 mm en moyenne), soit une hausse de + 131,3 mm sur la période 1955-2022
* + 37,7 mm par décennie, en moyenne, à Fiefs (985,6 mm en moyenne), soit une hausse de 256,4 mm sur la période 1955-2022
* + 27,3 mm par décennie, en moyenne, à Radinghem (941,2 mm en moyenne), soit une hausse de 182,6 mm sur la période 1956-2022

Pour les stations suivantes, la certitude n’est que de 70 %, il y a donc 30 % de risque de se tromper en affirmant qu’il y a une tendance temporelle :
* + 8,5 mm par décennie, en moyenne, à Beauvais (606,8 mm en moyenne), soit une hausse de 57,6 mm sur la période 1955-2022
* + 6,8 mm par décennie, en moyenne, à Creil (652,6 mm en moyenne), soit une hausse de 44,9 mm sur la période 1955-2020
* + 21,4 mm par décennie, en moyenne, à Saint-Quentin (666,3 mm en moyenne), soit une hausse de 145,2 mm sur la période 1955-2022
* + 13,3 mm par décennie, en moyenne, à Abbeville (773,6 mm en moyenne), soit une hausse de 90,5 mm sur la période 1955-2022

Pour information ces tests statistiques sont effectués sur les périodes homogénéisées, ils sont donc indiqués à titre indicatif sur les périodes complètes.

Note : n'hésitez pas à consulter le fichier Excel avec les métadonnées pour avoir des explications sur la manière dont cet indicateur est construit.

Production de l'indicateur

  • Échelle disponible :

    Communale (station)

  • Unité :

    mm

  • Disponibilité :

    N+1

  • Fréquence de mise à jour :

    Tous les 2 ans

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